« On peut arracher une fleur mais on ne peut arrêter la marche du printemps »tag:lamarcheduprintemps.free.fr,2024:/index.php/2008-08-03T01:05:42+02:00DotCleardaily12008-08-03T01:05:42+02:00Intervention policière à la cité universitaire de Nanterre2008-08-03T01:05:42+02:00tag:lamarcheduprintemps.free.fr,2008-08-03:/46MdPMercredi 30 juillet, à 6h du mat', plus de cents flics et CRS ont débarqué à la cité universitaire de nanterre. Ils y ont effectué contrôle de papier et ont vidé 25 chambres. Tout cela organisé par le CROUS, censé se charger de l'aide social... On se demande comment certains peuvent encore défendre comme le service public sans se poser de question. D'autant plus lorsque l'on sait que les frais d'inscription vont augmenter l'an prochain, tout comme les locations de chambre étudiante. A la cité U de Nanterre la chambre la moin chère passe de 134 euros, à 213 euros !<p>Mercredi 30 juillet, à 6h du mat', plus de cents flics et CRS ont débarqué à la cité universitaire de nanterre. Ils y ont effectué contrôle de papier et ont vidé 25 chambres. Tout cela organisé par le CROUS, censé se charger de l'aide social... On se demande comment certains peuvent encore défendre comme le service public sans se poser de question. D'autant plus lorsque l'on sait que les frais d'inscription vont augmenter l'an prochain, tout comme les locations de chambre étudiante. A la cité U de Nanterre la chambre la moin chère passe de 134 euros, à 213 euros !</p> <p><strong>Intervention policière à la cité universitaire de Nanterre</strong></p>
<p>Ce matin du 30 juillet 2008 dès 6 heures du matin les résidents de Nanterre ont été réveillés par un cortège policier qui a débarqué en nombre sur la cité U. Une centaine de flic, un car de CRS, et un « camion de déménagement » sont arrivés afin de déloger 25 résidents considérés comme gênants par l'administration du CROUS. La direction du CROUS se justifie en arguant que ce sont « Des faux étudiants, ou des gens qui ne payent pas leur loyer ». Remarquons au passage la force des arguments pour une structure qui est censée faire du « social ». Mais les résidents de la cité U ne sont pas étonnés, ils sont malheureusement habitué du fait. En effet depuis des années les résidents en difficultés se retrouvent assignés en justice et condamnés à des amendes par ceux qui sont censés les aider. Remarquons quand même que le recours à la force est de plus en plus considérable et le courage de moins en moins présent. Que de moyens répressifs utilisés un matin de fin juillet à l’aube au moment ou nombre de résident ne sont pas là. Mais il est vrai que le courage n’est pas la qualité première de nos chers dirigeants du CROUS.</p>
<p>La procédure d'expulsion s’appuie sur une longue tradition des autorités universitaires et ressemble plus à une rafle qu'à une mise en demeure. En effet, des policiers étaient postés devant chaque issue des bâtiments E.F pour y interdire l'accès en procédant à des contrôles de papiers de chaque personne qui voulait en sortir. Pas la peine de se demander qui ils cherchaient et quel était l’avenir promis à ceux qui ne présentaient pas les « bons papiers ». Il est clair que le CROUS devient de plus en plus une annexe de la préfecture.</p>
<p>Ce coup de force organisé par le CROUS marque sa volonté de « nettoyer une bonne fois pour toute » les bâtiments E.F pour attaquer ses travaux de réhabilitation. Réhabilitation de façade et politique sociale anti populaire telle est la devise du CROUS. Plus rien ne retient le CROUS qui met aujourd’hui à la porte des étudiants handicapés.</p>
<p>Rappelons que la machine à expulser n'a pas commencé ce mercredi 30 juillet, et que l'ARENE dénonce et combat depuis de longues années déjà ce processus</p>
<p>Depuis le lancement de « son chantier de réhabilitation », le CROUS n'a plus le temps de s'attarder sur des étudiants en difficultés financières. Ainsi le passage à la nouvelle année scolaire 2008-2009, marque aussi une flambée du prix de la chambre étudiante, puisque la moins chère passe de 134 Euros à désormais 213 Euros ! Coup dur pour les étudiants les plus défavorisés, pour qui rien n'est épargné en cas de difficultés à assurer les paiements mensuels (lettres d'huissiers, convocations au tribunal, frais de justice à leur charge et expulsion manu militari).</p>
<p>L'opération expulsion du mercredi 30 juillet aura donc durée environ 4 heures, non sans heurts, puisque 2 résidents « un peu plus virulents » ont été emmenés au poste. 25 chambres ont été vidées, puis leurs portes ont été barricadées et les serrures changées.</p>
<p>Ce sont donc 25 étudiants de plus qui se sont donc retrouvés ce mercredi à la rue du jour au lendemain sans rien, puisque leurs affaires personnelles ont été stockées dans des locaux et qu'ils devront (encore) payer pour les récupérer. Quand à l’ UNEF qui se larmoie devant les médias elle ne trompera pas les résidents qui savent très bien quelle est complice du CROUS. Le CROUS a donc dignement répondu à l’appel de Sarkozy qui ne cesse de demander d’enterrer mai 68 en frappant au cœur du symbole de 68. Sachons refuser leur enterrement de première classe du logement social en retrouvant le chemin de la lutte collective et organisée.</p>
<pre></pre>
<p>ZERO EXPULSION !</p>
<p>LOGEMENT POUR TOUS !</p>
<p>LOYERS ABORDABLES POUR TOUS !</p>
<p>ARENE</p>
<p>(Association des Résidents de NanterrE)</p>Témoignages de tortures2008-07-11T15:06:13+02:00tag:lamarcheduprintemps.free.fr,2008-07-11:/45MdPTrois témoignages de personnes torturées au Maroc suite à la révolte des étudiants (entre autre) de Marrakech. Témoignages à diffuser un maximum autour de vous.<p>Trois témoignages de personnes torturées au Maroc suite à la révolte des étudiants (entre autre) de Marrakech. Témoignages à diffuser un maximum autour de vous.</p> <p>La détenue politique Boudkour Zahra
Prison civile boulmharez Marrakech</p>
<p>Témoignage de torture</p>
<p>je me suis détenu le 15/05/2008 à 9:35 du matin, dans le lieu ou
on m’a arrété j’ai reçu un coup de poing au niveau de mon nez, ce
qui l'a fait saigner, et j’ai subi aussi des des coups de baton
sur ma tête et des coups de pieds sur tout mon corps , en plus de
faire de me tirer par les cheveux.</p>
<p>Aprés ils m’ont pris à une avenue dont je connais pas le nom et m’ont
jeté par terre d'un coup de pieds de l’un d’eux, quand je suis tombé
les coups de pieds continuaient sur mon dos, et un parmis ces sauvages
voulait pisser sur moi, en m’insultant et me menaçant de viol,
aprés on m’a mise debout et j'ai reçu un coup de poing sur mon
nez qui saignait.</p>
<p>On m'a mise dans une voiture dans laquelle j’ai trouvé le reste des
camarades, et les animaux (agent de reppression) ont commencé à me
toucher ma poitrine avec un bâton.</p>
<p>Et ils nous ont amené à la station de police où on a passé de 4 à
5 jours de torture en étant privé de nourriture et de sommeil.</p>
<p>Dés qu’on est arrivé nos yeux ont été bandés et l’enquête a commencé,
accompagnée de toutes sortes de coup de pieds et de coup de poings,
d’insultes, j’ai reçu un coup avec une pièce de métal sur ma téte
qui m’a causé une blessure profonde.</p>
<p>A tout instant un policier vient de te poser les mêmes questions
accompagnées des coups de pieds : le nom de ton pére....... ; le
nom de ta mére.......</p>
<p>On nous a mis dans d’autres salles, les yeux bandées les mains
attachés, et les mémes questions commence accompagnés des coups de
poings, j’ai reçu un coup de poing sur mon nez pour la troisiéme
fois et le sang ne s'est pas arrété de couler, j’ai reçu un coup de poing
à la bouche et un coup de baton à ma jambe, cette situation a duré
de 10 heures du matin jusqu’à 19h le soir, à de nombreuses reprises ils m’ont
tenu seule à un endroit ou je met les mains au mur et je tourne
mon dos à celui qui m’interroge .........qui me pose des
questions sur des personnes ; et quand je refuse de répondre il me
donne un coup de pied au dos jusqu’à ce que ma téte tourne, et un
autre m'a donné un coup de baton au visage, avant de me ramener
après à la salle ou se trouvent les autres camarades.</p>
<p>Ils m’ont pris une autre fois et trois tortionnaire se sont mis à
m’interroger un par un, ils me menaçaient en me disant si tu
avoues on va te relâcher, et quand j’ai refusé un d’eux m’a frappé
au visage, ils m’ont fait descendre dans une cave, et m’ont
déshabillé et ont commencé la torture psychique, ils vont et
viennent, ils m’ont laissé nue dans une chambre et chaque fois
quelqu’un d’eux entre pour me menacer de viol.</p>
<p>Je suis resté sur cet état jusqu’au matin du jour d’après (le 16/05/2008) sans dormir.
Ils m’ont amené à l’interrogatoire dés 10 heures jusqu’à 12 heures avant
d’entrer à la chambre dans laquelle cela sera fait, j’ai reçu des
coups de pieds et on m’a bandé les yeux, et le même scénarios
d’interrogations a commencé jusqu’à 12h et ils m’ont amené à la cave
et m’ont privé de manger durant quatre jours les yeux bandés, et
nous ont interdit de parler entre nous.</p>
<p>A minuit ils sont venus et m’ont posé des questions sur des
adresses et des noms... et comme je n'ai pas répondu à ce genre de
questions j’ai reçu des coups de mains et de pieds, une fois ils
m’ont frappé en prétendant que j’ai changé mon nom, et j’avais les
règles et je saignais pendant deux jours sans vêtements.</p>
<p>Le troisième jour certains sont entré avec des complets et
commencent à insulter, et un d’eux m’a donné un coup de pieds entre
mes jambes avec force et après ils m’ont mis sous garde accompagné
d’insultes, et de menaces.</p>
<p>Le quatrième jour : ils nous ont amené au procureur du roi et avant
ils ont soigné les blessures des camarades en les cousant devant
nous tous, tout les camarades avaient des blessures du fait de la
tortures qu’ils ont subis, on a été menacé de viol avec une
bouteille, et aussi ils nous ont forcé de signé des procès-verbaux que nous
avons pas signés.</p>
<p>Le cinquième jour : on a passé devant le juge d’enquête et on est
resté là-bas de 10 heures du matin jusqu’à 5 du matin de l’autre
jour.</p>
<p>Le jour de la grève de faim de 48 heure à la prison Boulharez j’ai
subi des menaces et des harcèlements pour me pousser à ne pas
entrer en grève de faim que j’ai faite avec mes camarades pour
améliorer nos conditions à l’intérieur de la prison.
<br />
<br />
<br />
<br /></p>
<p>Le détenu politique khalid miftah
La prison civile Boulmharez Marrakech
N° de détention : 94605.</p>
<p>Des Portions de la torture systématique?
A la station de police située à JAMAA Lafna.</p>
<p>A tous ceux qui disent que les années de plombs sont passées à ceux
qui parlent de « tourner la page du passé » à ceux qui parlent des
prétendus « droit de l’homme » et du « nouvel ère »...</p>
<p>Je me suis fait arrêté le jeudi 15 mai 2008 de l’université qadi ayyad
prés de la faculté des lettres, puisqu’on m’a attaché les mains
derrière le dos, et on m’a donné des coup de poings successifs au
visage, précisément aux yeux, et cela de la part de plus de 5 agents
de répression de la police secrète.</p>
<p>J’ai également reçu des coups de pieds vers mon organe sexuel, et
quand je leur ai dit que j’ai besoin d’un
médecin ils m’ont pris dans une voiture de police en direction du
nouveau Derb moulay chrif qui n’est que la station de police située
à Jamaa lfna très connue à Marrakech. En arrivant on m’a jeté par
terre, les yeux bandés, et on m’a déshabillé et enlevé les
chaussures, et les portions systématiques et continues de torture
commencent.</p>
<p>Au début on m’a torturé durant deux heures pendant lesquelles
j’hurlais du mal à mes yeux, ce qui les a poussé à me
torturer plus, durant tout ça je ne voyais rien mais j’entendais
mes camarades qui hurlaient du fait de la torture.</p>
<p>Après chaque demi-heure d’autres viennent nous torturer, et à deux
heures après midi on m’a pris dans une voiture à l’unité cinq (un
quartier à Marrakech ou résident un grand nombre d’étudiant) en vue
de connaître ma maison, mes yeux sont bandés pendant durant 20
heures, et la nuit on m’a pris encore une fois, et durant les trois
jours successives les mêmes méthodes de tortures se répètent :
coups de pieds , coups de poings, coups de bâtons... le transfert
d’un endroit à un autre, sans nourriture ni Vêtements ni eaux ni
cigarettes.</p>
<p>Toutes ces pratiques visaient une seule chose, casser notre
détermination, et notre ténacité à coté des masses populaires en
générale et des masses estudiantines en particulier ; alors qu’à
l’intérieur de la prison les harcèlements ne finissent pas, la
dernière est qu’on est privé de se rassembler, et si cela ne c’est
pas réalisé à l’intérieur de la prison que le régime en place se
souvient des martyrs DOURAIDI MOULAY BOUBKR et MOSTAPHA
BELHAOUIARI</p>
<p>On est sur le chemin qu’ils ont tracés jusqu’au martyr</p>
<p>Et restez toujours tenaces et militants.</p>
<p><br />
<br />
<br />
<br /></p>
<p>Le détenu politique MOHAMED LAARBI JDDI
La prison civile Boulmharez à Marrakech
N° de détention 94604</p>
<p>Témoignage de torture</p>
<p>Le nouvel ère, tourner la page du passé, la transition
démocratique... tous des slogans se sont cassés sur le sol de la réalité,
et à celui qui doute encore même un petit peu voila comment le
régime en place a traité les militants de l’UNEM durant leurs
détention, et je suis l'un d’eux.</p>
<p>On m’a arrêté le jeudi 15/05/2008 à 9 heures et demi du matin entre
la faculté de droit et celle des lettres, par un groupe des forces
de répression secrètes et en tenue, ils ont sautés sur moi
avec des coups de bâtons des coups de pieds durant presque une demi
heure, après ils m’ont attaché les mains et m’ont met dans une
voiture dont j’ai pas pu constaté ni la couleur ni la taille
puisque j’ai perdu connaissance.</p>
<p>Ils m’ont amené à un endroit qdont je vais savoir après que c’est
la station de police située à Jamaa Lefna, pour que les célébrations
recommencent de nouveau; des insultes des coups de pieds, de
bâtons, et de poings jusqu’à ce qu’ils pensent que je sois mort,
et après quelques instants j’ai repris conscience de nouveau, et
m’ont amenéà un endroit ou elle y a une odeur étouffante, et les
menaces de viol et de toutes les sortes de tortures commencent, et
quand j’ai gardé le silence un d’eux m’a enlevé les vêtements et
m’a pris mon organe sexuel et m’a lâché pour que je tombe par
terre.</p>
<p>Après je ne me souvient de rien puisque j’ai perdu connaissance,
jusqu’à ce que je m’ai trouvé à la cave avec mes camarades de la
voie démocratique basiste, les yeux bandés ; ils m’ont dit que
c’étais le samedi.</p>
<p>Après j’ai commencé à examiner les parties de mon corps et j’ai
trouvé des blessures aux yeux, aux jambes, sur le dos, et toutes les
parties de mon corps, je n’ai également pas retrouvé mon téléphone
mobile.</p>
<p>Le matin ils nous ont transmis au tribunal à environ 10 heure du
matin, où on est resté jusqu’à 6 heure ou 7 heure du matin de lundi
pour qu’on soit transmis à la prison Boulmharez qui ne diffère
guère de la station de police située à Jmaa Lefna en ce qui
conserne les insultes et les harcèlements, et les coups de pieds,
quelques fois par les gardiens de la prison, en plus du fait que nous y
sommes privés de nous rassembler et de certains services tel que la
bibliothèque.</p>Liberté pour tous les prisionniers politiques !2008-07-06T22:21:18+02:00tag:lamarcheduprintemps.free.fr,2008-07-06:/44MdPVoici une pétition qui tourne pour sauver la vie aux détenus politiques en grève de la faim à Marrakech. A faire circuler autour de vous.<p>Voici une pétition qui tourne pour sauver la vie aux détenus politiques en grève de la faim à Marrakech. A faire circuler autour de vous.</p> <p>Envoyez vos signatures de solidarité à l’Email:
etudiants.detenus.marrakech@gmail.com</p>
<p><a href="http://insadem.blogspot.com">http://insadem.blogspot.com</a></p>
<p>Pétition
Pour sauver la vie
Et libérer les Etudiants en grève de la faim à la prison de
Marrakech</p>
<p>Nous, signataires ci-dessous, demandons aux instances de nos pays,
aux Parlements Européens d´intervenir urgemment pour sauver la vie
des étudiants détenus, dans leur quatrième semaine de la grève de
la faim, à la prison de Bou Lamharaz de Marrakech.</p>
<p>Ces jeunes étudiants au nombre de 18, dont une jeune fille, n´ont
fait, dans le cadre de leur syndicat d´étudiants, que manifester et
revendiquer des meilleures conditions estudiantines. C´est
l´exercice de leurs droits à l´expression, reconnu par les chartes
internationales des droits de l´Homme.</p>
<p>Notre appel est motivé par le principe d´Assistance à Personnes en
Danger !</p>
<p>Les premiers signataires. Mais vu l´urgence, cette pétition sera
remise à la Commission, au Parlement Belge, au Parlement Européen
dès la semaine prochaine... et à diverse presse.</p>
<p>NOMS & PRENOMS</p>
<p>PAYS
QUALITE</p>
<p>1 - Mohamed BELMAÎZI Belgique Militant ddh<br /></p>
<p>2-Bénédicte HOMBERGEN Belgique Universitaire<br /></p>
<p>3 - Francis SCHWAN Belgique Militant ddh<br /></p>
<p>4 - Fadi BENADDI Belgique Militant ddh<br /></p>
<p>5 - Mustapha BENTALEB Belgique .. Associatif<br /></p>
<p>6 - Michel CORNELIS Belgique Ecrivain<br /></p>
<p>7 - Ghezala CHERIFI Belgique .. Associative<br /></p>
<p>8 - Esther KOUABLAN Belgique .. Associative<br /></p>
<p>9 - Atika SAMRAH France Citoyenne<br /></p>
<p>10- Samir BELMAÎZI Danemark Universitaire<br /></p>
<p>11- Pierre LETZ France Citoyen<br /></p>
<p>12 - Aziz MKICHRI Belgique Militant ddh<br /></p>
<p>13 - Paule FONQUERNIE France Citoyenne<br /></p>
<p>14 - Latifa GADOUCHE Belgique .. Associative<br /></p>
<p>15 - Souhail CHICHAH Belgique Universitaire<br /></p>
<p>16 - Marguerite ROLLINDE France .. Associative<br /></p>
<p>17 - Ali FKIR Maroc Militant ddh<br /></p>
<p>18 - Mounir DABBOUR Suisse Militant ddh<br /></p>
<p>19 - Abdellah MIMOUNI Espagne Citoyen<br /></p>
<p>20 - Mouloud HOURRANE Belgique Universitaire<br /></p>
<p>21 - Abderrazzak DRISSI Maroc, Rabat Militant ddh<br /></p>
<p>22 - Abdenbi LAAFOUI MAROC syndicaliste & militant ddh<br /></p>
<p>23 - Jamal RYANE Pays-Bas Ingénieur<br /></p>
<p>24 - Mohammed NADRANI Maroc, Casablanca caricaturiste & Militant
DDH<br /></p>
<p>25 - mohammed CHAKHIS Maroc militant<br /></p>
<p>26 - My Ahmed DOURAIDI Maroc, Casa<br /></p>
<p>27 - Youssef RAISSOUNI Maroc, Rabat Etudiant & militant AMDH<br /></p>
<p>28 - Rachida CHERRABI Maroc, Rabat syndicaliste et militante de l'AMDH<br /></p>
<p>29 - Dr Hmida SAHER Maroc MILITANT ASSOCIATIF<br /></p>
<p>30 - Mohamed NABIL Moscow- Russia Broadcast Journalist & Reporter Rusia Al-Yaum
Russian Satellite TV News Channel<br /></p>
<p>31- Mohamed KARIME Maroc, Marrakech syndicaliste<br /></p>
<p>32 - Hinde SARIA Japan Research student<br /></p>
<p>33 - Hind ARROUB Maroc, Rabat Chercheur<br /></p>
<p>34 - said MOUMOUD Maroc, Essaouira militant amdh<br /></p>
<p>35 - Abdesselam ADIB Maroc, Rabat Chercheur, Militant AMDH<br /></p>
<p>36 - Khalid JALAL Maroc Syndicaliste - ODT<br /></p>
<p>37 - Abdelhak ELAAMRAOUI Maroc AMDH Tiflet<br /></p>
<p>38 - Tahar MAHFOUDI Maroc, Casablanca Auteur; militant ddh<br /></p>
<p>39 - Jaouad EL KHANI Maroc journaliste<br /></p>
<p>40 - Janine BOREL France militante<br /></p>
<p>41 - Ahmed SAADANI Maroc Militant des droits humains<br /></p>
<p>42 - Dr Khadija KHOUITI Kénitra, Maroc, AMDH<br /></p>
<p>43 - Comité de lutte contre la barbarie et l'arbitraire France
groupe "laconscience"<br /></p>
<p>44 - Mohamed ESSADKI Maroc prof. militant psu.amdh. umt<br /></p>
<p>45 - M'hamed KHOUYA Maroc Amdh Ouarzazate<br /></p>
<p>46 - Khadija NITASSI Maroc, Rabat Syndicaliste et militante de AMDH<br /></p>
<p>47- Aziz MOUHIB Maroc altermondialiste<br /></p>
<p>48 - Said ZIADI Maroc syndicaliste<br /></p>
<p>49 - Abderrahman ZOUNA Maroc ddh<br /></p>
<p>50 - Abdelghani AOUNIA Maroc ddh<br /></p>
<p>51 - Jamila SAADOUNE Maroc Féministe<br /></p>
<p>52 - Ibrahim MAAROUFI Maroc Universitaire<br /></p>
<p>53 - Farid FRITOUNE Maroc syndicaliste<br /></p>
<p>54 - Hassan SAHI Maroc citoyen<br /></p>
<p>55 - Saad AOUNIA Maroc jeunesse Solidaires<br /></p>
<p>56 - Med BELMAACHI Maroc Solidarité syndicale<br /></p>
<p>57 - Med BENMCHICH Maroc, Rabat militant umt ur<br /></p>
<p>58 - Abdeslam BELFHIL Maroc, Rabat syndicaliste<br /></p>
<p>59- Mohamed BALGA Maroc, Larache Militant associatif<br /></p>
<p>60- Mohamed BELHAJ Maroc, Rabat Syndicaliste UMT<br /></p>
<p>61 - Boushabi Lhoucine Maroc, Rabat militant ddh<br /></p>
<p>62 - Oum Salama MALKI Maroc, TINEJDAD ERRACHIDIA ANNAHJ ADDIMOCRATI<br /></p>
<p>63 - Driss EL HASSNAOUI Maroc, TINEJDAD ERRACHIDIA ANNAHJ ADDIMOCRATI<br /></p>
<p>64 - El Habib EL TITI Maroc, Casa militant ANNAHJ ADDIMOCRATI<br /></p>
<p>65 - Khadija BOUMARIAME Maroc, Tata militante AMDH<br /></p>
<p>66 - Said NKHAILI Maroc, Tata umt<br /></p>
<p>67 - Abderrahmane ZOUANA Maroc solidarité pour une alternative
socialiste<br /></p>
<p>68 - Mohammed BOULAMI Maroc<br /></p>
<p>69 - AFRIKA Maroc, Meknès ENSEIGNANTE ET MILITANTE<br /></p>
<p>70 - Abdelmalek HAOUZI Maroc Taourirt AMDH<br /></p>
<p>71 - Djamal BENMERAD Bruxelles Journaliste, écrivain<br /></p>Expulsions d'étudiants au Burkina Faso2008-07-04T11:55:04+02:00tag:lamarcheduprintemps.free.fr,2008-07-04:/43MdPA l'université de Ouagadougou les dirigeants de la fac ont décidé de virer les étudiants de leur chambres, de suspendre le versement de leurs bourses et de tout fermer : salles de cours, cantines, etc. Voilà comme la bourgeoisie résout la crise. Quelques jours avant, au mois de juin des violents affrontements avaient opposé les étudiants -réclamant de meilleurs conditions de travail- et les force des l'ordre. Rappelons que le Burkina Faso est un des bastions du nécolonialisme français.<p>A l'université de Ouagadougou les dirigeants de la fac ont décidé de virer les étudiants de leur chambres, de suspendre le versement de leurs bourses et de tout fermer : salles de cours, cantines, etc. Voilà comme la bourgeoisie résout la crise. Quelques jours avant, au mois de juin des violents affrontements avaient opposé les étudiants -réclamant de meilleurs conditions de travail- et les force des l'ordre. Rappelons que le Burkina Faso est un des bastions du nécolonialisme français.</p> <p><strong>Burkina Faso: les étudiants expulsés de la cité universitaire</strong></p>
<p>(De Ouagadougou) Alors que l’université de Ouagadougou traverse une crise, les responsables optent pour la fuite en avant: fermeture des amphis, des restaurants, et même des cités U, suspension du versements des bourses… jusqu’à nouvel ordre. Les résidents ont appris qu’ils devaient faire leurs valises et partir.</p>
<p>Gounghin, un quartier de Ouagadougou, la capitale du Burkina. La rue Toabga abrite l’immeuble qui sert de neuvième cité universitaire de la ville.</p>
<p>Jean est étudiant en deuxième année de Sciences de la vie et de la terre à l’université de Ouagadougou. Venu de Gagnoa, ville ivoirienne où résident ses parents, il était logé dans la chambre 202 de l’immeuble. Il a été invité samedi à quitter les lieux avant 18 heures le lendemain, dimanche 29 juin. Comme lui, 500 étudiants ont dû déguerpir, sans trop savoir où.</p>
<p>L'université de Ouagadougou connaît des jours difficiles. Le 17 juin, étudiants et forces de l'ordre se sont affrontés. Les étudiants réclamaient de meilleures conditions de travail. Plusieurs dizaines d'entre eux ont été arrêtés. L'université de Ouagadougou et l'université Ouaga II ont été fermées vendredi dernier sur décision du ministère burkinabé des Enseignements.</p>
<p><strong>Ils nous ont volés</strong></p>
<p>Le lendemain, le directeur général du centre des œuvres universitaires a invité les résidents des différentes cités universitaires de la ville de Ouagadougou à "prendre toutes les dispositions nécessaires pour libérer leurs chambres… au plus tard le dimanche 29 juin 2008 à 18 heures précises".</p>
<p>A 18 heures 20, dimanche, Jean ne sait où aller. Il n’a pas non plus d’argent pour joindre ses parents par téléphone, il espérait obtenir le dernier versement de la bourse que lui accorde l’Etat. Il aurait dû l’avoir le 2 juillet. Mais tout est suspendu. Ses bagages bien empaquetés sont placés devant la porte fermée de la cité. Or, "ils nous ont volés, car nous avons payé pour rester jusqu’à fin juillet. C’est cela notre contrat de bail…", se fâche un expulsé. Et Jean de poursuivre:</p>
<p>"Je ne conseille pas aux nouveaux bacheliers de venir en cité. S’ils n’ont pas de logeurs à Ouagadougou, qu’ils s’arrangent pour faire une collocation. Car la cité ne vaut rien, du jour au lendemain on se retrouve dans la rue…"</p>
<p><strong>Les étudiantes condamnées à la prostitution?</strong></p>
<p>Inscrite en deuxième année d’études anglophones, Aïcha, quant à elle, n’a pas mis de temps à trouver un logeur. Un coup de fil passé à Harouna et une Toyota se gare quinze minutes plus tard…</p>
<p>"C’est un copain que j’avais envoyé paître, mais je n’ai plus le choix. Nous allons vivre le petit mariage jusqu’à la levée de la mesure du ministre. Et ça, ce n’est pas de la prostitution. Juste un arrangement."</p>
<p>Pendant l’année académique, Aïcha sort avec un jeune étudiant de la même année qu’elle. Mais aujourd’hui, elle se désole:</p>
<p>"Il ne peut même pas se prendre en charge lui-même. Et moi je n’arrangerai pas les choses en partant avec lui. Donc, c’est avec son accord que j’irai loger chez Harouna… en attendant."</p>
<p>Les filles qui n’avaient pas encore trouvé de "tuteurs" se voient proposer les services de certains garçons, parfois plaisantins. Ainsi Mariam et Ramata ont été invitées par Kassoum à coucher tour à tour chez lui. Ramata s'emporte:</p>
<p>"Même si je n’ai personne pour m’héberger, je ne prêterai pas le flanc à la prostitution. Pas question. Certains sont comme si leur sexe était situé sur le front…"</p>
<p>Mariam, qui est restée longtemps silencieuse, situe la responsabilité au niveau du gouvernement:</p>
<p>"Il aurait dû nous laisser finir le mois de juillet, en nous versant notre bourse d’étude. Même s’il ne nous accordait plus la cité-vacances…"</p>
<p><a href="http://rue89.com/2008/07/02/burkina-faso-les-etudiants-expulses-de-la-cite-universitaire">>Source<</a></p>
<p><br />*********************************************</p>
<p><strong>Burkina Faso: Chaude journée entre étudiants et forces de l'ordre</strong></p>
<p>Sidgomdé</p>
<p>L'Université de Ouagadougou a connu une journée chaude hier matin 17 juin 2008. Etudiants et forces de l'ordre étaient à couteau tiré.</p>
<p>Le spectacle est désolant. Des pneus en feu sur le boulevard Charles de Gaulle, à quelques encablures du scolasticat Saint- Camille. Non loin de là, des étudiants, cailloux en mains, empêchaient les usagers d'emprunter le boulevard. Des badauds du quartier Zogona assistent, spectateurs à la scène. Il est 15h, l'opposition des étudiants à la présence des forces de l'ordre et de sécurité à l'université se poursuit.</p>
<p>Mais cette fois, exportée aux quartiers environnants, la police, aidée de la gendarmerie et des agents de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS), règnent en grand maître à l'intérieur de l'université. Un autre groupe à bord de véhicules patrouille. Des coups de fusils larguant les gaz lacrymogènes se font entendre. C'est la débandade pour les étudiants, souvent arrêtés en groupe.</p>
<p>Le spectacle est déplorable. Une marche des étudiants pour réclamer de meilleurs conditions de travail a été réprimée par des forces de l'ordre qui ont même procédé à des arrestations. Le nombre des arrestations reste pour le moment inconnu. "Les policiers ont emporté beaucoup d'étudiants à bord de leurs véhicules", nous a lancé un étudiant. Les bas du pantalon retroussés jusqu'aux genoux, la chemise décolletée, la sueur au front, il se bat depuis ce matin contre l'interdiction de leur marche par l'administration universitaire. Entre deux mots il se met à courir en nous disant ceci : "Mettons-nous de l'autre côté, au risque de nous faire embarquer".</p>
<p>Les raisons de ces manifestations demeurent académiques : exiguïté des salles des Travaux dirigés (T.D), manque de matériels pour les TD, suppression du système modulaire, manque d'enseignants en UFR/SEA et SVT du fait du coup exorbitant du 3e cycle (500 000 F CFA). "Le président de l'Université (ndlr : Jean Kouldiaty) ne veut pas satisfaire nos doléances".</p>
<p>Il durcit le ton lors des rencontres avec les responsables des étudiants, nous a expliqué cet autre étudiant, visiblement actif depuis ce matin. Selon ce dernier, la répression aurait commencé vers 10h lorsque les étudiants allaient vers la présidence de l'Université. "Nous avons été interceptés par la gendarmerie à l'approche de la présidence. Nous avons négocié pendant environ 20 mn. Face au refus des gendarmes, la situation a dégénéré", nous a-t-il confié.</p>
<p>Bilan, de nombreux blessés et beaucoup d'arrestations. Jusqu'à 16h, l'université est restée une forteresse aux mains des forces de l'ordre et de sécurité.</p>
<p><a href="http://fr.allafrica.com/stories/200806180244.html">>Source<</a></p>A bas l'Etat policier !2008-07-02T11:13:12+02:00tag:lamarcheduprintemps.free.fr,2008-07-02:/42MdPLa crise capitaliste s'accélérant la bourgeoisie prépare sa défense. Récemment a été annoncé la fusion d'une partie des Renseignement Généraux avec la DST. Comme le précise le texte cela aura comme conséquence, entre autre, de "requalifier des violences urbaines en violences inquiétantes... ". Bref accentuer la répression. Et contrôler un maximum les masses populaires. Contrôle renforcer également avec le fichage rendu possible des mineurs "susceptibles de porter atteinte à l'ordre public", dès 13 ans.<p>La crise capitaliste s'accélérant la bourgeoisie prépare sa défense. Récemment a été annoncé la fusion d'une partie des Renseignement Généraux avec la DST. Comme le précise le texte cela aura comme conséquence, entre autre, de "requalifier des violences urbaines en violences inquiétantes... ". Bref accentuer la répression. Et contrôler un maximum les masses populaires. Contrôle renforcer également avec le fichage rendu possible des mineurs "susceptibles de porter atteinte à l'ordre public", dès 13 ans.</p> <p><strong>Les surprises de la fusion entre les Renseignements généraux et la DST</strong></p>
<p>Comme prévu, les Renseignements généraux (RG) se scindent en deux : une partie de leurs effectifs fusionne avec la DST pour former le renseignement intérieur (RI), une autre rejoint la nouvelle sous-direction de l'information générale (SDIG) au sein de la sécurité publique. Doucement, le partage des missions et des effectifs s'opère, dans le cadre de la réforme mise en oeuvre par Michèle Alliot-Marie, ministre de l'intérieur. Aux uns, le renseignement en milieu "fermé", la lutte contre terrorisme et la protection des intérêts économiques, aux autres, la surveillance, en milieu "ouvert", des violences urbaines, les sans-papiers, l'environnement, les voyages officiels... Mais première surprise : la traditionnelle section "presse-communication" des RG passe entièrement sous la coupe RI, soumise à l'habilitation "confidentiel défense".</p>
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<p>Cette cellule, chargée des relations avec les médias et de l'information sur ce secteur, aurait dû, en toute logique, rejoindre la SDIG. Il n'en est rien. Bernard Squarcini, futur directeur central du renseignement intérieur disposera d'un bataillon de conseillers directement rattachés à son cabinet dont l'un sera chargé de la communication. Conséquence : le contrôle sur l'information se resserre.</p>
<p>Deuxième innovation : si l'islam traditionnel, comme toutes les religions, reste du domaine de la SDIG, tandis que l'islam radical est du ressort du RI, la future direction centrale du renseignement intérieur pourra, quand elle l'estime nécessaire, et sans prévenir, intervenir dans tous les domaines.</p>
<p>Côté effectifs, chacun devait exprimer des "voeux" quant à son affectation avant le 1er juillet, date de l'entrée en vigueur de la réforme. En apparence, tout se déroule pour le mieux. A l'issue de la réunion statutaire entre la direction de la police et les syndicats, qui devait formellement s'achever jeudi 19 juin, sur 1 544 officiers concernés, 85,52 % ont obtenu satisfaction sur leur premier choix ; 6,35 % sur leur deuxième voeu.</p>
<p>"On a limité la casse, ça s'est plutôt bien passé, indique Patrice Ribeiro, secrétaire général adjoint du syndicat Synergie Officiers. Et dans six mois, on procédera encore à des ajustements." Le 30 mai, c'était au tour des commissaires. "Il y a eu des commissaires déclassés de postes, sans affectation mais nous avons pu finalement tout régler au cas par cas", raconte Sylvie Feucher, secrétaire générale du syndicat des commissaires, le SCPN. "Je regrette quand même, ajoute-t-elle, que la réforme ait dû se faire dans l'urgence, au détriment de la qualité des ressources humaines."</p>
<p>Le coeur n'y était pas lors du "pot de l'amitié" des RG, organisé par la direction mercredi 18 juin après-midi, dans la salle du restaurant d'entreprise au siège du renseignement intérieur, à Levallois (Hauts-de-Seine). Moins d'un tiers des directeurs départementaux avaient fait le déplacement. Les agapes ont été vite expédiées, à l'issue des quelques mots prononcés par le directeur central des RG, Joël Bouchité, en présence du directeur général de la police national, Frédéric Péchenard, et de M. Squarcini.</p>
<p>"Dans le cadre de la fusion des services ST/RG, un nouvel horizon s'ouvre à vous, a déclaré M. Bouchité, qui devrait lui-même bientôt quitter ses fonctions. C'est un signe de l'adaptation des structures de police aux menaces nouvelles." "Cette réforme, s'est-il félicité, s'est opérée dans un contexte favorable. Sans pression exogène, sans scandale". Un dernier hommage, "aucun radar, aucun satellite, aucune caméra ne vaut l'homme engagé sur le terrain", un dernier auto-satisfecit, "nous intégrons la réforme (...) avec une maison en parfait état de fonctionnement et de performance", et le tour était joué. Fin des RG.</p>
<p>Mais la peur de se retrouver en commissariat, comme à Grenoble, a poussé nombre de RG à opter pour le renseignement intérieur au détriment du pôle information générale. A la tête de la SDIG, Serge Guillen, a dû déployer des trésors de persuasion et d'énergie pour récupérer le millier de fonctionnaires qu'il escomptait. A Marseille, sur les 100 policiers des RG, il n'en reste plus que 27 en IG ! Tous les autres ont opté pour le renseignement intérieur, quitte, pour cela, à requalifier des violences urbaines en violences inquiétantes... Résultat : la SDIG devra envoyer, depuis Paris, 100 hommes pour anticiper et surveiller les trois voyages officiels prévus à Marseille au mois de juillet...</p>
<p><a href="http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/06/19/les-surprises-de-la-fusion-entre-les-renseignements-generaux-et-la-dst_1060313_3224.html">>Source<</a></p>
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<p><strong>Les mineurs pourront être fichés dès 13 ans</strong></p>
<p>Les mineurs "susceptibles de porter atteinte à l'ordre public", notamment pour des violences urbaines, pourront être fichés dès l'âge de 13 ans dans un fichier policier créé par un décret paru mardi au Journal officiel (JO), au sujet duquel la Cnil a émis de sérieuses réserves. Selon le décret, le fichier, appelé Edvige, contiendra des "données à caractère personnel" concernant "des personnes physiques âgées de 13 ans et plus" avec notamment l'état civil, les adresses physiques, numéros de téléphone et adresses électroniques, ainsi que les "signes physiques particuliers et objectifs, photographies et comportement". Les informations collectées sont notamment "relatives aux individus, groupes, organisations et personnes morales qui, en raison de leur activité individuelle ou collective, sont susceptibles de porter atteinte à l'ordre public".</p>
<p>Des données peuvent aussi être collectées sur les personnes "ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique", ou jouant un "rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif". Jusqu'à présent, les mineurs pouvaient être fichés mais seulement dans des bases de données recensant des infractions commises (comme le Stic de la police) ou des auteurs d'infractions (comme le Fijais en matière sexuelle) ou des empreintes (fichiers des empreintes digitales ou des empreintes génétiques). Le décret instituant Edvige <del>pour "Exploitation documentaire et valorisation de l'information générale</del> paraît le 1er juillet, le jour même où entre en vigueur la réorganisation issue de la fusion des Renseignements généraux (RG) avec la Direction de la surveillance du territoire (DST, contre-espionnage).</p>
<p>Le fichier ne vise qu'à "l'information générale du gouvernement"</p>
<p>Le fichier Edvige est rattaché à la Direction centrale de la sécurité publique (DCSP) et à sa nouvelle sous-direction de l'information générale (Sdig), à laquelle revient une partie des attributions des RG, relatives au comptage des manifestants, aux violences urbaines ou aux conflits sociaux. Jusqu'à aujourd'hui, les fichiers des RG ne concernaient que les personnes majeures.</p>
<p>Le décret précise que "les données concernant les mineurs de 16 ans (c'est-à-dire âgés de 13 à 16 ans, ndlr) ne peuvent être enregistrées que dans la mesure où ceux-ci, en raison de leur activité individuelle ou collective, sont susceptibles de porter atteinte à l'ordre public".</p>
<p>La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) a émis un avis le 16 juin, paru mardi au JO, émettant des réserves sur le fichage des mineurs dès 13 ans. La Cnil "tient à préciser que le traitement de telles données appelle l'adoption de garanties renforcées" et doit par conséquent "être encadré (...) de façon à lui conserver un caractère exceptionnel et une durée de conservation spécifique".</p>
<p>Entendu par la Cnil, le ministère de l'Intérieur avait justifié ce fichage dès 13 ans "par les mutations affectant la délinquance juvénile", notamment dans les phénomènes dits de "violences urbaines", et avait fait valoir que l'âge de 13 ans correspondait à celui de la responsabilité pénale, peut-on lire dans la délibération de la Cnil. La Commission a estimé pour sa part que cette majorité pénale "ne saurait servir de référence" puisque le fichier ne vise qu'à "l'information générale du gouvernement". Le décret précise que le fichier Edvige et les données qu'il contient "ne font l'objet d'aucune interconnexion, aucun rapprochement ni aucune forme de mise en relation avec d'autres traitements ou fichiers".</p>
<p><a href="http://www.lepoint.fr/actualites-technologie-internet/les-mineurs-pourront-etre-fiches-des-13-ans/1387/0/257184">>Source<</a></p>Les frontières, on s'en fout !2008-06-23T13:55:09+02:00tag:lamarcheduprintemps.free.fr,2008-06-23:/41MdPUn appel du 9ème collectif et de la FTCR (entre autre) qui fait suite à la mort d'un sans-papier samedi 21 juin et à l'incendie du CRA de Vincennes hier. Le rendez-vous est à 18h devant celui-ci.<p>Un appel du 9ème collectif et de la FTCR (entre autre) qui fait suite à la mort d'un sans-papier samedi 21 juin et à l'incendie du CRA de Vincennes hier. Le rendez-vous est à 18h devant celui-ci.</p> <p><strong>APPEL A UN RASSEMBLEMENT A 18H DEVANT LE CRA AUJOURD'HUI</strong> (rer a joinville le pont)
appel du 9e collectif, de la FTCR...</p>
<p>Communiqué 22 juin 2008
9ème COLLECTIF DES SANS-PAPIERS</p>
<p>Suite aux événements de ces deux jours,
un Rassemblement au CRA de Vincennes
aura lieu Lundi 23 juin 18h00
RER A Joinville-le-Pont</p>
<p>MORT D’UN SANS-PAPIERS ET INCENDIE AU CRA DE VINCENNES
ASSEZ DE MORTS ! ARRÊT DES RAFLES! FERMETURE DES CAMPS DE RETENTION ! REGULARISATION DE TOUS LES SANS-PAPIERS !</p>
<p>Un sans-papiers est décédé au centre de rétention de Vincennes, hier samedi 21 juin 2008.
Un rassemblement spontané a eu lieu vers 21h le même jour qui rassemblait une cinquantaine de personnes.
Malgré la gravité de cet événement, nous avons été empêchés par la police de nous approcher du centre.
La zone était quadrillée comme une forteresse. Tout accès était interdit.</p>
<p>Nous avons appellé à un nouveau rassemblement aujourd'hui dimanche 22 juin 2008 devant le centre, qui a rassemblé les personnes alertées par ce décès qui montre la violence encore une fois et jusqu'à provoquer des morts de la politique du chiffre de Sarkozy.</p>
<p>Pendant le rassemblement nous nous sommes entretenus par téléphone avec les sans-papiers à l'intérieur qui ont témoigné que des gazages lacrymogènes étaient employés contre eux et nous avons entendu des cris.
Nous avons vu de la fumée, et constaté qu'un incendie se déclarait dans les bâtiments du CRA.</p>
<p>Actuellement les deux bâtiments du CRA brûlent, et des ambulances ne cessent d'aller et venir, évacuant des blessés, et des sans-papiers continuent d'être encerclés par la police dans la cour.</p>
<p>Nous dénonçons la violence.
Nous demandons l'arrêt de cette politique du chiffre qui tue.</p>
<p><strong>ASSEZ DE MORTS ! ARRÊT DES RAFLES! FERMETURE DES CAMPS DE RETENTION ! REGULARISATION DE TOUS LES SANS-PAPIERS !</strong></p>Liberté pour les prisonniers politiques !2008-06-03T19:42:42+02:00tag:lamarcheduprintemps.free.fr,2008-06-03:/40MdP... <DIV ALIGN="center"><img src="http://lamarcheduprintemps.free.fr/images/libertépourlesdétenus.jpg" alt="" /></DIV>Nouvelles du Maroc2008-06-03T00:02:22+02:00tag:lamarcheduprintemps.free.fr,2008-06-03:/39MdPUn texte très intéressant traitant des cinq années de lutte contre la réforme universitaire au Maroc. Lutte qui a pris une énorme ampleur ces derniers mois avec de violents affrontements entre les étudiants -soutenus par les masses populaires- et les forces de répression. Le texte fait le bilan de cette répression et il cherche la signification de la révolte étudiante, ainsi qu'à tirer les leçons de celle-ci.<p>Un texte très intéressant traitant des cinq années de lutte contre la réforme universitaire au Maroc. Lutte qui a pris une énorme ampleur ces derniers mois avec de violents affrontements entre les étudiants -soutenus par les masses populaires- et les forces de répression. Le texte fait le bilan de cette répression et il cherche la signification de la révolte étudiante, ainsi qu'à tirer les leçons de celle-ci.</p> <p><strong>LE MOUVEMENT ESTUDIANTIN AU MAROC A CREE L' HISTOIRE</strong></p>
<p>Cinq années ont passé depuis la mise en application de la dite «réforme universitaire » pour briser tous les mensonges et les slogans vides qui étaient mis en avant afin de masquer son visage laid, et son vrai contenu visant à un objectif principal : la privatisation de l’enseignement.</p>
<p>Cinq ans était très suffisants aussi pour montrer à tout le monde que la lecture critique qui était présentée par la voie démocratique basiste en 2000, avant même l’application de la dite « charte nationale d’éducation et de formation », lorsqu'elle était encore un projet, une lecture scientifique et correcte.</p>
<p>Et personne ne peut bondir ou falsifier la réalité amère que tout le monde va découvrir durant ces années d’application de « la réforme universitaire » qui ne veut que liquider ce qui reste de la gratuité de l’enseignement.</p>
<p>Aujourd’hui toutes les réalités et les données montrent que cette charte n’a réalisé que l’élimination pour les masses populaires de son droit sacré à un enseignement gratuit, public et démocratique, que cette charte n’arrivait que pour tuer les voix libres refusant ce crime, qu’elle n’a fait que jeter les étudiant(es) militant(es) en prisons, en bref elle ne comportait entre ses plis que les drames et la misère pour les masses estudiantines à travers toutes les universités marocaines.</p>
<p>Et tout ceux qui n’ont pas encore ouvert leurs yeux à cette réalité ou qui veulent la masquer, voilà l’ordre existant au Maroc lui même aveu que sa réforme a échoué. Et le soit disant « plan d’urgence en 2 ans » pour sauver la réforme n’est qu’une autre preuve de cet échec .</p>
<p>Parler des arrières économiques, politiques et idéologiques de la charte, c’est évidemment parler de la résistance du mouvement estudiantin et les grandes luttes qu’il a mené pour combattre cette reforme.</p>
<p>Au cours de cinq ans de résistance, le mouvement estudiantin marocain ne recule devant aucun sacrifice, exclusions, détentions, torture, martyr. La partie généreuse de ces sacrifices d'ores et déjà fournis par la voix démocratique basique qui représente la direction idéologique et politique et le cœur qui diffuse les sangs de résistance au corps du mouvement estudiantin, cette direction militante est toujours visée par l’Etat de répression. Et dans ce cadre le mouvement estudiantin à Marrakech supporte toujours la grande part de cette répression.</p>
<p>C’est ce qui était arrivé dernièrement quand plus que 40 étudiants ont été intoxiqués suite à un yaourt périmé présenté par le resto du cité universitaire, et comme d’habitude la réponse qu’a présenté l’Etat à cette catastrophe -au lieu d’assumer les coûts- de traitement n’a été que cette réponse : l’offensive armée contre les étudiants par tous les moyens, des chiens-policiers jusqu’aux bombes.</p>
<p>Voilà ce que « le roi des pauvres » invente pour résoudre la souffrance des masses opprimés. Mais les étudiants qui sont déjà convaincus que l’ordre existant au Maroc n’a que l’oppression et l’exploitation à fournir dans tous les domaines et les temps, à travers leurs luttes au sein du mouvement étudiant, sont à même de se convaincre toujours plus que la violence réactionnaire du régime royale ne peu pas mettre fin à la violence révolutionnaire des masses populaires lorsqu’elles s’organisent.</p>
<p>Voilà comment les révolutionnaires à Marrakech ont créés l’histoire le 24 avril grâce à la direction correcte de la voie démocratique basiste qui leur permit de s’organiser, d’apprendre à combattre et surtout, qui a matérialisé, avec la participation de l’immense majorité des étudiants, un affrontement héroïque avec les forces barbares et rétrogrades de l’ordre existant.</p>
<p>En luttant sans pitié contre eux les masses ont réalisé une grande victoire et ont marqué à son histoire une défaite dure dans les rangs de l’ennemi, des dégâts matériels, plus de 30 voitures de polices brûlées et des dégâts humains graves.</p>
<p>De son coté le mouvement estudiantin a fournit de gros sacrifices : 24 détenu(es) politiques; blessures et dizaines qui ont perdus conscience lors de l’offensive criminelle par les bombes. Mais ni les bombes ni les prisons n’ont pu faire reculer le mouvement à la ligne des masses, ligne de résistance.</p>
<p>En revanche la répression n’a fait que démontrer clairement et concrètement aux révolutionnaires qu’ils et elles ont raison de se révolter contre tous les réactionnaires et les impérialistes.</p>
<p>Et devant la pression ascendante des masses qui ne leur a pas fait peur, la force de feu et de fer, et qui ont insistés sur la nécessité de continuer la lutte jusqu’à la libération des détenus et à la réalisation des revendications, ce qui a obliger l’Etat de libérer les détenus; ces derniers ont trouvé devant la Prison Boulmharz un accueil chaleureux organisé par leurs camarades pour accomplir la joie et fêter la victoire au sein de la cité universitaire.</p>
<p>Mais le défi et l’enthousiasme révolutionnaires des masses n’ont pas de frontières, ce qui a fait trembler les rangs de l’ennemi, surtout après la marche du 1er mai, cette marche qui s’été distinguées par un immense nombre d’étudiants qui s’inscrivaient à l’organisation de cette manifestation encadrée par des slogans révolutionnaires pour marquer d’un côté la solidarité des étudiants avec la classe ouvrière dans sa fête internationale et en tête la solidarité avec les ouvriers de ROZAMOUR à Casablanca , victimes de l’exploitation et de l’oppression capitaliste qui sont tellement brulés (plus de 70 ouvriers et ouvrières) au sein de l’usine de mort ROZAMOUR.</p>
<p>Et de l’autre coté pour exprimer le refus des masses estudiantines, encadrés par leur syndicat militant l’UNEM, de la dite « charte nationale d’éducation et de formation ».</p>
<p>Dans ce processus plein de sacrifices et de luttes, le régime dictateur a réorganisé ses rangs et a recommencé une campagne barbare de répression pour empêcher la marche qu’organise l’UNEM vers la présidence pour ouvrir un dialogue sérieux et responsable sur la base du dossier revendicatif qui comporte des revendications matérielles et démocratiques légitimes.</p>
<p>Parmi elles : la réinscription des militants qui sont exclus par suite de leurs activités syndicales, les libertés syndicales et politiques, le renvoi du doyen de la faculté de droit et d’économie, les bourses... etc.</p>
<p>Mais l’Etat de flics ne comprend que le dialogue de feu et de fer et ses criminels qui ont volés toutes les richesses et les biens de ce pays n’ont trouvé que les bombes, les chiens-polices et les prisons à offrir aux fils et filles des masses populaires, ce qui démasque jour après jour le visage laid du régime existant et démontre que les slogans vides sur « les droits de l’homme », « la nouvelle ère », « l’Etat de droit et de la loi » ne sont que de grands mensonges se cassant toujours sur la réalité et sur tous les champs de la lutte de classes .</p>
<p>Le 14 mai 2008 était un autre rendez-vous pour condamner ces slogans, quand les autorités réactionnaires ont encerclé les facs, la cité universitaire et les quartiers voisins de la même manière que les sionistes encerclent et oppressent ghaza en Palestine occupée.</p>
<p>Le 14 mai malgré l’oppression des sionistes était un autre jour héroïque, de résistance et de sacrifices mais le prix de la militance et de l’appartenance à la ligne des masses est très lourde cette fois et le bilan c’est : le martyr d’un des étudiants militants qui a été défenestré du 3éme étage par la police, 300 étudiant(e)s militants détenus, des dizaines de camarades communistes détenus, des centaines de blessé(e)s et la liste est assez longue.</p>
<p>Cette attaque terrible ne va jamais arrêter les révolutionnaires qui vont défendre sans pitié leur droit à étudier dans des conditions humaines, leurs droits à s’exprimer, à vivre avec dignité, à dire non à la répression, non à la charte liquidatrice, et plus que ça à défendre le droit sacré à la révolution. Pour toutes ces raisons, les militants en union avec les masses populaires constituaient une force armée avec tout ce qu’ils trouvaient entre leurs mains. Ils ont crées leur formes d’organisation militaire et leurs propres armes pour affirmer la vérité de l’idée maoïste disant que : tout les impérialistes et les réactionnaires ne sont des tigres de papier.</p>
<p>La révolte des étudiants à Marrakech a plus d’une leçon et signification :</p>
<p>Les leçons :</p>
<ul>
<li>Le rôle important de l’agitation et de la propagande marxiste–léniniste-maoïste au sein des masses estudiantines.</li>
<li>Le rôle de la solidarité avec les luttes des masses populaires et avec la classe ouvrière (les luttes contre la charité, fêter le 1er mai…)</li>
<li>Faire l’enquête sur les besoins réels des étudiants.</li>
<li>La confiance aux masses et compter sur elle.</li>
<li>Les compagnes culturelles au sein des étudiants pour combattre le sexisme et le chauvinisme et toutes les idées fausses qui peuvent briser l’union et la solidarité des étudiants.</li>
<li>Le rôle de la lutte idéologique contre les inégalités, le sexisme et toutes les idées fausses sur le rôle de la femme dans la lutte.</li>
<li>L’inscription des militantes dans la lutte sur tous les niveaux contre la réforme d’un côté et le patriarcat d’une autre côté.</li>
<li>L’éducation des masses à la violence révolutionnaire au sein des combats.</li>
</ul>
<p>Les significations de cette révolte en ce moment:</p>
<p>1_la simultanéité de cette révolte (intifada) avec le 60ème souvenir du drame palestinien. Cet offense rétrograde du dictateur au Maroc est simultané avec les drames que vivaient toutes les villes palestiniennes oppressées par l’ennemi sioniste avec les mêmes moyens et de manière barbare, pour affirmer une nouvelle fois aux masses marocaines son destin commun et son unité avec les masses palestiniennes dans la lutte, et réaffirmer aussi la complicité de l’ennemi sioniste avec l’ordre existant au Maroc, et l’empêchement du canal AL JAZIRA à cause de son émission AVEC HAYKEL qui découvrit la relation du sectateur HASSAN 2 avec les sionistes et son rôle dans la liquidation de la résistance Algérienne. Ce n’est qu’une autre preuve de la complicité de l’ennemi sioniste avec l’ordre existant au Maroc .</p>
<p>2_cette révolte est simultané avec le 7éme souvenir de l’assassinat du martyre HAFID BOUABIDE qui été tué par les forces de répression à la cité universitaire DHER LMEHRAZ à FES en 2001, de la même manière qu’a été défenestré cette année, le 14 mai, l’un des militants à la cité de Marrakech. Et il est très probable qu’on va découvrir d’autres martyrs. Cette révolte est simultané aussi avec le second souvenir du martyr des deux camarades communistes ELHASSNAWI et ESSASSIWI qui ont été assassinés l’année présidente par les mains des fascistes .</p>
<p>3_la révolte des étudiants simultané avec un soulèvement populaire, une crise sociale profonde à cause de la cherté des prix, de la liquidation des services publics, et l’ intensité de l’exploitation qui arrive jusqu’à bruler les ouvrier(e)s. Cela qui donne à cette révolte une place très importante à la lutte des classes au Maroc, et a permis aussi à cet avènement de prendre l’initiative de tracer la voie qu’on doit suivre tous et toutes, faisant de la révolte des étudiants le feu qui va brûler tout le champs.</p>
<p>4_cette révolte a démasqué le dictateur Mohamed 6 qui prétend dans des slogans que c’est « le roi des pauvres ». Elle lui a démontré qu’il n’est qu’un assassin en réalité. La répression dont souffrent les étudiants à Marrakech est la même réponse que présentent les sionistes marocains à la profonde crise économique qui menace l’immense majorité du peuple, de faim, de maladies, de l’ignorance, et de la misère. Chaque jour on constate la répression des manifestations, des chômeurs, des paysans et des ouvriers à travers toutes les villes et les compagnes marocaines.</p>
<p>5_l’héroïsme et la résistance des étudiants a bien démontré que les masses populaires lorsqu’elles possèdent l’unité de sa direction idéologique et politique peuvent créer leur histoire. Ils ont montré aussi que dans ce pays existent deux forces en luttes, l’armée royale réactionnaire bien organisées et bien armées et l’armée des masses populaires non organisée. Ils montrent aussi que les forces réactionnaires sont faible au niveau stratégique surtout quand les masses populaires unifient ses rangs sous la direction idéologique marxiste léniniste maoïstes et avec l’arme à la main.</p>
<p>Alors, si les étudiants par de simple armes (jet de pierres, Molotov…) ont porté une grande défaite aux rangs de l’ennemi et réalisé une grande victoire, qu’est ce que va faire l’immense majorité des masses populaires lorsqu’elle portera la fusée révolutionnaires, sans doute va-t-elle renverser le régime.</p>
<p>Enfin on ne peut que saluer tous et toutes les révolutionnaires au sein du mouvementes estudiantin à Marrakech et dans toutes les universités qui refusent la paix sociale, on soutien tout les camarades détenus et on promet que leurs sacrifices n’aura pas été vain. Ce sont les premiers coups au cœur de cet ordre réactionnaire, et vos sacrifices qui vont tracer la voie vers son renversement.</p>
<p>Votre résistance et votre lutte au sein des prisons et en dehors augmentent l’enthousiasme et la volonté au sein des étudiants et des masses populaires.</p>
<p>N’oubliez pas nos camarades que vous portez le projet de libération de votre peuple non pas comme étant des étudiants mais avec une identité communiste.</p>
<p>N’oubliez pas nos camarades que votre peuple va suivre le voie que vous avez tracé dans une seule guerre populaire, avec une idéologie marxiste léniniste maoïste à la tète et avec le fusil à la main.</p>
<p>Soyez sur que vos camarades hors du Maroc et au sein de la nation vont rester fidèles et combattre à coté de vous jusqu’à la victoire.</p>
<p>Répétons ensemble :<br />
<br />
La nation ou la mort <br />
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La liberté au peuple ou la mort</p>Molotov !2008-06-01T23:28:50+02:00tag:lamarcheduprintemps.free.fr,2008-06-01:/38MdPLe clip "la vie qui va avec", de Sefyu. « L'Afrique parle de dette, Y'a la France qui va avec / Génocide, armes, guerres, financement L'Europe qui va avec »Le clip "la vie qui va avec", de Sefyu. « L'Afrique parle de dette, Y'a la France qui va avec / Génocide, armes, guerres, financement L'Europe qui va avec » <object width="425" height="355"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/V4Vi5xJTz7E&hl=en"></param><param name="wmode" value="transparent"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/V4Vi5xJTz7E&hl=en" type="application/x-shockwave-flash" wmode="transparent" width="425" height="355"></embed></object>
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Paroles La vie qui va avec<br />
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(Sefyu Molotov)<br />
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2 zéro 93 grouille<br />
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Tu veux une bombe de meuf faut la tronche qui va avec<br />
le biff qui va avec, le gros frère qui va avec<br />
Tu voulais un son lourd, bah t'a la voix qui va avec<br />
Quand t'ouvres trop ton cul, Faut la paire de couilles qui va avec<br />
T'es pisté par les dèque têtes cramés qui va avec<br />
La tesse à des gros pecs, la muscul qui va avec<br />
Quand y'a la France du terrorisme y'a un arabe qui va avec<br />
C'est Russe-Coff roulette, y a l'gun qui va avec<br />
Quand t'entends Israel, y'a les States qui va avec<br />
Si ta ken dans une tournante, y'a viol qui va avec<br />
Dans le Sud quand t'entends Paris, 9.3 ça va avec<br />
Regardes Sénegal-France y'a 1 - 0 qui va avec<br />
Groy ! Quand t'entends Biggy, Tupac qui va avec<br />
Quand tu vois une meuf bien y'a un chien qui va avec<br />
Si j'te cause de tous ça, y a une raison qui va avec<br />
Rien ne sert de rouler en carosse si t'as pas la vie qui va avec<br />
<br />
Quand t'entends Sefyu, AhahSin ca va avec<br />
Krouil ca va avec<br />
le krrr y va avec<br />
Quand t'entend G8, Suzax y va avec<br />
R.R ST4 Ncc ca va avec<br />
Quand tu vois 93.6, Aulnay Sous ca va avec<br />
eMaüs Tour. 8, Etang 3000 1000 ca va avec<br />
Merisiers, Chanteloup, Gros-saule ca va avec<br />
Tous les quartiers du Quatre vingt Zetrè on des gros pecs<br />
<br />
Quand tu parles de tecis, y'a déliquance qui va avec<br />
immigration, shit, échec scolaire y va avec<br />
accouchement avant l'âge de la puberté y va avec<br />
Séparations, veuves avant le mariage y va avec<br />
Pour tes dernieres z'heures dans ce monde ta date de mort y va avec<br />
Tu sais y a pas trop le temps mais bon faut faire avec<br />
T'as vu un babtou, y'a une harglah qui va avec<br />
Ton pointeur à Fleury, la ronde solitaire y va avec<br />
Y'a plus de zéros dans le bulletin que sur nos chèques<br />
Tony voulait la vie de rêve, y voit le cauchemar qui va avec<br />
Quand t'entends Nique y'a Ta mere qui va avec<br />
Si les briques du Quartier tiennent chomage, il va avec<br />
L'Afrique parle de dette, Y'a la France qui va avec<br />
Génocide, armes, guerres, financement L'Europe qui va avec<br />
Famines, tri-thérapies y'a pas de remède<br />
En vingt zéro cinq on vit avec l'espoir qui va avec<br />
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Quand t'entends Soucis, suicide y va avec<br />
meutre y va avec, l'alcool y va avec<br />
Quand tu vois la misère y'a l'Afrique qui va avec<br />
Asie, Haiti et le manque de fric qui va avec<br />
Quand t'entends (pompom) Y'a une perquise qui va avec<br />
G.A.V, passage à tabac, bavures ca va avec<br />
émmigrés mandat dépot les pleurs y va avec,<br />
Tous les quartiers du quatre vingt zetrè ont des gros pecs<br />
<br />
(Kuamen)<br />
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Qui va avec qui va avec quoi V'la le treillis quaki avec la guerre bordel c'est comme le Paki-stan<br />
va avec L'Inde, Comme le Moujdistan qui va avec craindre. Pognon qui sort qu'avec des personnes blindés<br />
Si tu cencures pas c'est que tu bosses en indé<br />
Quinté va avec la malchance et linté, rime qui va avec les gens tres mal inserés<br />
Pas ldix c'NCC c'est pour l'inséré si tu vois d'la barbe ca va avec Ben Laden<br />
Des pleurs avec la peine. despy avec Shummi.<br />
Mongols avec Fier des père explosent va avec bing bang.<br />
Bien ou mal vont avec Yin-Yang<br />
Arnold avec Willy, la coke avec tony, Uggy Hutch avec Starky<br />
Batiments de la tèce avec les halls stars<br />Campagne de solidarité2008-05-27T11:25:01+02:00tag:lamarcheduprintemps.free.fr,2008-05-27:/37MdPLa répression s'accentue au Maroc suite à la révolte de Marrakech. 18 détenus que le gouvernement compte bien charger, comme en témoigne l'intrusion des flics dans des maisons de militants pour voler téléphones, ordinateurs, etc. Mais rien ni personne ne peut étouffer la révolte légitime du peuple ! Témoignons d'une solidarité internationale avec les révoltés et avec toutes les victimes de la répression de Marrakech et d'ailleurs !<p>La répression s'accentue au Maroc suite à la révolte de Marrakech. 18 détenus que le gouvernement compte bien charger, comme en témoigne l'intrusion des flics dans des maisons de militants pour voler téléphones, ordinateurs, etc. Mais rien ni personne ne peut étouffer la révolte légitime du peuple ! Témoignons d'une solidarité internationale avec les révoltés et avec toutes les victimes de la répression de Marrakech et d'ailleurs !</p> <p><strong>Campagne de solidarité avec les détenus politiques du mouvement étudiant au Maroc</strong></p>
<p><strong>Non à la répression des étudiants! Pour la liberté syndicale et politique à l’université et pour les revendication légales des étudiants !</strong></p>
<p>Après une série de luttes militantes qu’a mené le mouvement étudiant au Maroc, dans le cadre de l’union national des étudiants du Maroc (UNEM) dans plusieurs universités marocaines en protestation contre le plan du régime en place pour détruire l’enseignement public et lui mettre fin, et contre la remise en cause des * libertés syndicales et politiques dans l’université marocaine, le régime réactionnaire en place au Maroc a organisé une attaque sauvage contre le mouvement étudiant à l’université de Marrakech.</p>
<p>Cette attaque dans laquelle il a utilisé tous les outils de répression possible et même celle que vous ne pouvez pas imaginé ( chiens policiers, bombes lacrymogènes..) a eu comme résultat la détention de 300 militants étudiants, qui ont été traité sauvagement et brutalisé par tout sortes de tortures (psychique et physique).</p>
<p>Il reste 18 détenus politique parmi lesquels il y a une militante:</p>
<p>(zahra bodkor (militante)
-Aalae Edarbali -Mourad chwini -Otman Ohwini -yousef machdofi -
Mohamed jamily
-Mohamed Làarbi Jadi -Khalid Miftah -Jalal Kotbi -Younes Salmi
-Abdelah Errachdi -Yousef Alàlaoui -Hafid Elhafdi -Mansour Ghridou -
redouan ezobairy Elidrissi Hicham -Elidrissi Mohamed -Houssaine
Nasr)</p>
<p>qui se sont représenté a des procès formels « simulés », avec des frais qui montrent le caractère rétrograde du régime en place au Maroc (6 camarades sont accusés de crimes et 11 camarades accusés de délit)</p>
<p>Dans une tentative de trouver des preuves pour soutenir les accusations contre ces militants et la militante, les organes de répression à Marrakech ont pris d'assaut des maisons de presque 37 camarades en pleine nuit et ont volé leurs biens, en particulier les ordinateurs et les téléphones mobiles……..</p>
<p>Ainsi, le mouvement étudiant à Marrakech a désormais 18 nouveaux détenus, en plus de trois détenus d'Errachidia. Ces camarades qui sont encore derrière les barreaux de leurs cellules de ce régime réactionnaire depuis l'année dernière, et qui payent d'impôt de deux ans de détention pour la défense des droits légitimes des étudiants, la lutte pour tenir la ligne démocratique à l'Université du Maroc.</p>
<p>Ce qui s’est passé à Marrakech et dans toutes les universités qui sont contre la paix sociale et qui défendent la gratuité de l'enseignement, confirme la fausseté des allégations concrètes faisant l'éloge du système démocratique fondé au Maroc et montre la faillite de tous les slogans sur les droits de
l'homme et la primauté du droit.</p>
<p>Ce qu’a connu le mouvement étudiant au Maroc prouve pour la millième fois que nous vivons dans une ère de dictature dans la plus pire de ses formes.</p>
<p>En affirmant votre solidarité avec les masses d'étudiants au Maroc:</p>
<ul>
<li>vous soutenez les militants et militantes pour la liberté et la dignité.</li>
<li>vous soutenez la lutte pour extraire le droit à la liberté d'expression et de pensée.</li>
<li>vous condamnez toutes les formes de torture pratiquées par le régime de dictature au Maroc contre eux.</li>
<li>Vous supportez tous les détenus politiques qui ont donné leurs libertés pour la dignité, la liberté et le droit à l'éducation et à atteindre toutes les exigences physiques et démocratiques des étudiants marocains.</li>
<li>vous démasquez les slogans démagogues promus par le régime en place au Maroc et tous ses clients.</li>
<li>votre solidarité est un soutien à tous militants progressistes au Maroc et dans le monde et une condamnation de toutes les dictatures fondées sur l'oppression de nos peuples.</li>
</ul>
<p>Compagne lancé par un groupe de communistes au Maroc</p>
<p>Voila le lien de la campagne en arabe
<a href="http://www.ahewar.org/camp/i.asp?id=129">http://www.ahewar.org/camp/i.asp?id=129 </a></p>